Altermondialisation: « Le mouvement des mouvements », c’est ainsi qu’est parfois décrit l’altermondialisme. Ce dernier se compose de mouvements écologistes et féministes, d’ONG, de mouvements sociaux, de syndicats, d’organisations paysannes, de groupes anarchistes, de peuples indigènes du Sud… Sa force ne réside pas dans le fait de s’opposer, mais dans la diversité des thèmes abordés. L’opposition à la mondialisation néo-libérale et de la guerre, l’indignation devant l’injustice sociale et écologique actuelle et la pensée «qu’un autre monde est possible» forment le dénominateur commun du mouvement. Tandis que certains plaident en faveur des initiatives locales et de la «démondialisation», d’autres plaident pour la réforme des institutions internationales, la création d’un Parlement mondial ou un internationalisme équitable. (Définition publiée dans la revue Globo, mars 2006)
[...] Selon les enquêtes menées par IBASE (dont Grzybowski est le directeur, ndlr) depuis 2003, c’est le plus souvent l’élite des mouvements altermondialistes qui assiste aux Forums. Le problème lié à la période, aux moyens, à l’organisation, etc. en est la cause. Nous devons donc tenter d’atteindre la base. En 2005, on a recensé des participants présents à Porto Alegre venant de 149 pays, parfois avec seulement 2 ou 3 personnes par pays. Ils ne représentent bien sûr pas les acteurs sociaux de leur pays. C’est de là qu’est née l’idée des Forums polycentriques. [...]