Commerce équitable : Le commerce équitable est né en opposition au commerce mondialisé actuel qui s’avère généralement très désavantageux pour les petits producteurs. Souvent, le prix qu’ils obtiennent de la vente de leurs produits ne leur permet même pas d’en couvrir les frais de production. A contrario, l’intérêt principal du commerce dit équitable, c’est d’offrir une rémuration « juste », en général plus élevée que le prix courant du marché. En garantissant un révenu digne à ces producteurs, ce type de commerce permet à ces hommes et ces femmes d’investir dans de meilleures techniques d’agriculture, de conception des produits, d’améliorer aussi leur formation, leur santé, leur logement ; bref, de vivre et de travailler dans de meilleures conditions.
Par ailleurs, de plus en plus, le commerce équitable se soucie de l’environnement. Un quart de ses produits ont été cultivés de façon biologique et sont conditionnés de sorte à éviter les pollutions (bouteilles en verre, papier recyclé…).
En Belgique, quatre importateurs se partagent actuellement le marché de « l’équitable » : Oxfam-wereldwinkels/Oxfam Fairtrade (alimentation), Oxfam-Magasins du monde (artisanat), Fair Trade Organisatie (artisanat et café) et Maya Fait Trading (miel). Citons encore l’organisation Max Havelaar qui délivre un label aux producteurs qui respectent les normes du commerce équitable.
[...] Pour nous, l’aspect majeur du commerce équitable porte sur le développement. C’est pourquoi nous travaillons avec les producteurs les plus vulnérables, afin de leur permettre d’accéder au marché. Si nous laissions tomber ce principe, nous perdrions notre raison d’être. Tout porte sur la crédibilité de notre label. C’est pourquoi nous investissons tellement de temps et d’argent pour vérifier que ce sont bien les plus pauvres qui bénéficient du commerce équitable. FLO est la coupole mondiale des organisations nationales accordant des labels équitables, comme Max Havelaar en Belgique. Ceux qui achètent un produit sur lequel figure ce label ont la garantie qu’il est issu du travail de petits producteurs qui en ont reçu un prix juste, et qui peuvent donc développer leur activité grâce à ces revenus. En plus du prix minimum garanti, ils bénéficient également d’une prime qu’ils peuvent investir dans ce qu’ils considèrent le plus nécessaire : une route, une école, … [...]