Empreinte écologique : Unité de mesure, calculée en hectares globaux, permettant de mesurer la surface nécessaire à une personne (ou à un groupe) pour produire ce qu’elle consomme et absorber ce qu’elle rejette. Elle peut comprendre les besoins en nourriture, chauffage, eau…
L’empreinte moyenne sur Terre est de 2,2 hectares tandis que l’empreinte moyenne jugée soutenable est de 1,8 ha. À titre d’exemple, l’empreinte écologique moyenne des Belges est évaluée à 5,2 ha contre 9,5 ha pour un Etats-Unien moyen ou 0,7 ha pour un habitant de l’Inde. (source : www.wwf.be)
[...] Si tout le monde consommait comme les Européens, il faudrait 3 planètes. Le concept d’Empreinte écologique le démontre : pour subvenir à nos besoins, nous employons plus que la surface qui nous est disponible. Pourquoi cette surconsommation ? « En partie à cause de la pub ! », répondent certains. Un adulte est confronté en moyenne à 2500 messages commerciaux par jour. A l’échelle belge, les ménages reçoivent en moyenne 39 kg de publicités toutes boîtes par an, soit 40% du flux total de déchets de papiers-cartons collectés. Les magazines comprennent près de 30% de publicité, soit 22% du poids du magazine en consommation de papier… Des chiffres qui assomment. L’intrusion visuelle de la publicité est telle que personne ne peut l’éviter. [...]
[...] Le message d’Al Gore doit maintenant poursuivre son chemin, de « Monsieur tout le monde » aux instances les plus élevées. Aux vues des unes de journaux, qui ne cessent depuis la sortie d’« Une vérité qui dérange » d’aborder sous tous les angles la question des changements climatiques et de l’empreinte écologique, le message prend son envol. Les citoyens ne peuvent passer à côté, les responsables politiques non plus. Et si la poudre ne prend pas en soulignant les conséquences écologiques et sociales qu’engendrera le réchauffement climatique d’ici quelques décennies, il est également possible de mettre en exergue ses effets dévastateurs au niveau de l’économie mondiale. En effet, un rapport fraîchement déposé sur la table par Nicholas Stern, ancien haut responsable de la Banque mondiale, prévoit que la facture du réchauffement climatique devrait s’élever à 5 500 milliards d’euros. Si rien n’est mis en oeuvre pour lutter contre le changement climatique, le monde pourrait être entraîné dans une crise économique de l’ampleur de celle de 1929. Alors, toujours pas convaincu ? [...]
[...] Les Etats-Unis, les pays de l’Union européenne, le Japon, l’Inde et la Chine ont besoin à eux seuls de 75% de la biocapacité de la planète. L’empreinte écologique moyenne d’un Chinois (1,6 hectares) ou d’un Indien (0,8) est inférieure à la moyenne mondiale de 2,3 hectares. Au-dessus de 1,9 hectare en moyenne par personne, la capacité biologique de la planète est déjà dépassée. À titre comparatif, celle d’un Japonais ou d’un Européen est de 4,5 hectares (le Belge, lui, approche les 5 hectares) et celle d’un Américain s’élève à 9,7 hectares. Cependant, d’ici 2030, l’empreinte écologique d’un Chinois ou d’un Indien devrait atteindre celle d’un Japonais aujourd’hui. Ce qui signifie que l’Inde et la Chine auront besoin à elles seules de la planète entière pour répondre à tous leurs besoins ! [...]