Le tourisme, s’il peut être un outil de préservation du patrimoine, a aussi des impacts négatifs, comme toute activité économique majeure : bénéfices mal distribués, travail invisible des enfants, exploitation sexuelle, déviation des rites culturels… auxquels il faut ajouter le plus connu sur l’environnement : le réchauffement climatique via les émissions de CO2. Si le sujet engendre conférences et publications de fond, il manque d’outils tel ce « Guide du routard » pour voyageur responsable.

Ce énième numéro des « Guides du routard » est plus qu’un guide pratique d’adresses et de bons tuyaux. Après un état des lieux du tourisme durable, de son application sur le terrain, du tour de ses notions (pour s’y retrouver entre tourisme durable, équitable, solidaire et responsable) et des écogestes à adopter en voyage, l’auteur ratisse large au niveau des acteurs de ce secteur d’activité : réseaux associatifs, agences de voyage, associations d’écovolontariat, et même les géants du tourisme, y trouvent leur place et font l’objet de cartes d’identités détaillées et instructives. Et pour réaffirmer le fait que tourisme durable et participation citoyenne ne font qu’un, il fait la part belle aux associations de sensibilisation, institutions publiques, organismes de compensation carbone, labels…pour ceux qui ont envie d’aller plus loin… dans leurs actions. Enfin, le carnet d’adresses couvre la France, l’Europe et le bassin méditerranéen « car le tourisme durable n’est pas réservé aux voyages lointains».

Les « Guides du routard » ont toujours privilégié et défendu une certaine manière de voyager. Ce numéro pratique et informatif permet à leurs inconditionnels d’aller plus loin.

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