Pour être réellement au service de l’homme, l’économie doit également limiter son impact sur l’environnement. Par ses activités de récupération, Oxfam-Solidarité agit chaque jour en ce sens. Mais ce souci se traduit aussi de plus en plus dans sa gestion interne.
Nous surconsommons tous : pour nous habiller, pour nous nourrir, pour nous divertir… L’omniprésence des produits à bas prix et la multiplication – entretenue par la pub – des nouvelles dépenses (GPS, GSM, MP3, etc.) accroissent sans cesse le volume des achats compulsifs et des déchets qui en découlent.
Résultat : nous jetons jour après jour des tas de produits souvent réutilisables. En Belgique, les ménages jettent ainsi chaque année une dizaine de kilos de textiles dans les poubelles non triées, alors qu’une bonne partie de ces « déchets » pourrait trouver une nouvelle vie dans le circuit de la seconde main.
Défendre les « 3 R »
Ce type de comportement est intenable pour la planète. Si tout le monde adoptait le mode de vie du Belge moyen, il faudrait trois planètes entières pour répondre à nos besoins. Pour contrer ce phénomène, Oxfam-Solidarité défend depuis des années la philosophie des « 3 R » : encourager la réduction de la consommation à travers ses campagnes, pousser à la réutilisation des produits via ses magasins, et enfin assurer le recyclage de ce qui ne peut être remis en état.
Ainsi, chaque année, l’ONG récolte auprès de partenaires publics et privés près de 15.000 ordinateurs et parvient à remettre sur le marché plus de 50 % de ceux-ci, faisant d’Oxfam-Solidarité le premier acteur associatif dans la récupération informatique en Belgique. De même, l’année passée, ses activités de seconde main ont permis de remettre sur le circuit des milliers de tonnes de livres (45 tonnes), de vêtements (4.250 tonnes) et de mobilier divers (300 tonnes). Ce qui ne peut être remis en état part au recyclage et, en dernière instance, en déchetterie, assurant ainsi un impact minimal sur l’environnement.
Oxfam-Solidarité n’est pas seule dans ce combat. Beaucoup d’autres entreprises d’économie sociale sont également actives dans le recyclage et la récupération. Unies au sein du réseau « Ressources », une soixantaine d’entreprises d’économie sociale ont permis de réutiliser près de 40.000 tonnes de « déchets » en 2006 et assuré le recyclage de 100.000 tonnes d’objets divers la même année. L’impact de toutes ces activités est loin d’être négligeable, tant pour l’environnement que pour les pouvoirs publics. Ceux-ci voient là un bon moyen de limiter leurs frais de gestion des déchets et apportent donc un appui financier (subsides à l’emploi) aux associations menant un travail de recyclage et de récupération.
Gestion interne
Mais pour Oxfam-Solidarité, agir en faveur d’une société plus durable ne peut se limiter aux activités de seconde main. Etant une grande ONG avec de nombreux salariés et bénévoles, elle doit également être attentive aux effets de son travail quotidien sur l’environnement : transports, consommation de papier, d’encre, d’énergie, d’eau…
C’est pourquoi elle a décidé de se lancer dans une procédure de certification environnementale particulièrement stricte : EMAS (Eco-Management Audit Scheme).
« EMAS est une méthode de gestion qui permet d’analyser l’impact environnemental de toutes nos activités, directes et indirectes » explique Brigitte Gloire, chargée de la politique de développement durable chez Oxfam-Solidarité. « Nous sommes encore à la phase d’identification des postes les plus ‘gourmands’, tant dans nos activités en Belgique que dans le Sud. L’objectif est de parvenir à une analyse quasi exhaustive afin de mettre en place une stratégie de réduction de notre impact global. Au sein des ONG de développement, nous sommes les premiers à nous lancer dans un tel travail. On peut en être fiers ! »
« Cet engagement environnemental d’Oxfam-Solidarité s’explique par plusieurs facteurs », poursuit-elle. « Tout d’abord, nous devons être cohérents avec nous-mêmes. Prôner des pratiques plus durables au Sud et faire pression pour que les Etats diminuent leurs émissions de carbone nécessite que nous commencions par montrer l’exemple. De plus, tous les Oxfam dans le monde se sont engagés à réduire
leur empreinte carbone dans le cadre de la campagne climat, engagement que nous avons d’ailleurs également pris au sein de la Coalition Climat en Belgique. Enfin, la certification EMAS est devenue une question majeure pour nos activités de seconde main car un certain nombre de partenaires publics envisagent de conditionner leurs dons d’ordinateurs à la certification EMAS des associations bénéficiaires. Si nous
n’avons pas attendu cela pour agir, cette évolution accroît évidemment notre motivation à avancer rapidement. »
Au Nord comme au Sud, les premières victimes du réchauffement climatique et de la dégradation de l’environnement sont les plus pauvres. En consommant intelligemment, nous pouvons tous agir en faveur de la nature et des êtres humains. Tout comme le commerce équitable, le commerce de seconde main d’Oxfam est l’une des pistes allant en ce sens. Alors, pourquoi hésiter ?
Frédéric Janssens
Article publié dans la revue Globo d’Oxfam-Solidarité
Photo : Tineke Dhaese, Oxfam-Solidarité
- Dossier « Oxfam et les défis de l’économie sociale » de la revue Globo n°23 (09/08) – Oxfam-Solidarité
- http://econosoc.be, un site dédié à l’économie sociale et au secteur associatif belge francophone.
- « Economie sociale et solidaire » de C. Collette et Benoît Pigé, éd. Dunod, coll. Les Topos, 152p., 2008. 12,90€
A monsieur le directeur
dans la recherche de partenaire pour le développement de nos activités au sein de l’ONG ADIR installée COME dans le département du MONO/ COUFFO, nous avons voulu saisir votre institution dons les aspirations cadrent avec les notres à savoir l’initiation, et la formation des jeunes en informatiques. ce que nous essayons de faire de façons plus théorique car nous ne disposons que 6 ordinateure p2 pour une formation de 15 à 20 par groupe .mais cette année nous avons voulu perfectionner la chose en initiant un projet dénommé informatique pour tous ce projet consistera à sillonner les 9 communes que comporte la région du lac ahémé en installant dans les collèges et ecoles primaires les groupes de jeunes élèves pour l’initiation à l’informatique .ce travail est dédjà lancé d’où notre course pour l’acqusition de matériel informatique.
monsieur le directeur le second volet du projet conserne les jeunes déscolarisés qui veulent se faire former en informatique qui pour le dépannage , qui pour le graphisme, qui pour le montage audio visuel .
monsieur le directeur voutre apport matériel et technique nous sera d’un grand espoir pour notre jeunesse merci
pour le directeur de projet informatique pour tous
Godwille AGBOGBA
tel:22995422990 /97502123
godwille@yahoo.fr