Vous connaissez les Greeters ? Ce sont des habitants bénévoles passionnés par leur ville et qui ont envie de partager gratuitement cette passion avec des touristes lors d’une rencontre. Le concept s’est développé un peu partout dans le monde, et notamment en Belgique, où 175 Greeters, présents dans 5 villes/régions, ont proposé 570 expériences locales et accueilli 1.900 visiteurs en 2013. De quoi découvrir l’ambiance des terrils et des traces industrielles de Charleroi avec Micheline et Louis, ou encore le canal de Bruxelles et l’histoire sociale de Molenbeek avec Jan : « Comme je suis dans une relation d’amour-haine avec ma propre ville, raconte Jan, j’aime entendre les points de vue des autres, comment ils ressentent Bruxelles. Cela me permet d’en apprendre plus sur ma ville et sur le monde entier, à travers le regard des visiteurs. » Le touriste, lui, pourra découvrir autrement quartiers, coins de nature, ambiances et coups de coeur… Plus d’infos sur www.greeters.be (Belgique) ou www.globalgreeternetwork.info (international)
Lire aussi :
- le dossier de Symbioses n°102 Voyage éducatif, printemps 2014, avec notamment les pages adresses utiles (pdf) qui vous renseigneront sur des associations actives et autres bons plans
- les articles suivants sur Mondequibouge.be : Des vacances l’esprit (et le pied) léger et Voyager pour sensibiliser
- une sélection d’outils pédagogiques (pdf) dans Symbioses n°102 et d’autres en tapant le mot clé « voyage » dans la base de données du Réseau IDée : www.reseau-idee.be/outils-pedagogiques
- le très intéressant dossier Le tourisme social et solidaire des éditions Alternatives économiques (hors-série n°67, avril 2014)
Autre type de tourisme participatif, le Couchsurfing. Sur le site internet de Couchsurfing, des hôtes proposent aux voyageurs un bout de canapé, une chambre d’amis ou simplement un café, gratuitement, partout dans le monde. Ils seraient ainsi 5,5 millions de Couchsurfers (hôtes ou touristes), dans 97.000 villes et 207 pays. Jean-Christophe est de ceux-là. Il héberge gratuitement chez lui, à Bruxelles, pour quatre jours, deux Québecois qu’il ne connaît pas. Il a juste répondu à une demande postée via le site couchsurfing.org, où le profil détaillé des candidats et les commentaires d’autres utilisateurs l’ont inspiré. « C’est jamais du temps perdu, et quand je me balade à Bruxelles avec eux, je redécouvre des choses que je n’avais pas vues », témoigne-t-il (interrogé par l’émission « Au Quotidien », sur la RTBF). Un tourisme démonnaitarisé, plaçant la rencontre, la convivialité et l’authenticité au centre. De même, si vous cherchez un endroit où loger lors d’un périple à l’étranger, le Couchsurfing est la possibilité, très simple, d’être accueilli chez l’habitant. Dans tous les cas, il suffit de s’inscrire en ligne sur www.couchsurfing.org
Pour les cyclistes en vadrouille, il y a aussi Warmshower, même principe que le Couchsurfing mais à deux roues : www.warmshowers.org
Et pour les adeptes de travail à la ferme, épinglons le Wwoofing. L’idée fondatrice de WWOOF (World Wide Opportunities on Organic Farms) est de faciliter les échanges humains autour de l’agriculture biologique, en offrant de l’aide au travail de la ferme en échange du couvert et du logis. Il existe plus de 12 000 hôtes (Whosts) dans 100 pays et à peu près 80 000 volontaires (Wwoofers). Pour accéder aux organisations WWOOF des différents pays : wwoofinternational.org Et pour un volontariat dans une ferme belge : www.wwoof.be
Quant à Help Exchange, sont site www.helpx.net permet de mettre en contact des gens qui souhaitent participer à un projet lors de leurs vacances, en échange du couvert et du logis.
Article inspiré du dossier de Symbioses n°102 Voyage éducatif, printemps 2014