Lutte contre la pauvreté et Transition : des ponts à jeter ?Clés pour comprendreFocus

18 septembre 2014

Face aux injustices socio-économiques et aux inégalités, des associations se sont toujours organisées pour lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Parallèlement, depuis quelques années, nous assistons à la multiplication de ce que l’on appelle « les Initiatives de Transition ». Au-delà de leurs différences, ces deux courants partagent, souvent sans le savoir, des objectifs communs et de dynamique semblables. Aujourd’hui la question se pose : entre le mouvement de la lutte contre la pauvreté et celui des initiatives dites en transition, n’y aurait-il pas des ponts à jeter ?

À deux occasions (1), des volontaires et des membres d’associations ont eu l’occasion de réfléchir à ce qui peut éloigner et rapprocher les actions de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale et les «Initiatives de Transition » (2) et d’examiner leur éventuelle complémentarité.

Lutte contre la pauvreté

Face aux inégalités engendrées par le système économique dominant, un large tissu associatif travaille à réduire la pauvreté et à construire d’autres modèles de vivre ensemble.

Ce tissu est composé de nombreuses associations, souvent petites, dont le champ d’action ne dépasse pas, la plupart du temps, le quartier ou le village. Ces associations de terrain prennent plusieurs formes et sont actives dans différents domaines. Elles regroupent en général des professionnels et des volontaires et sont souvent gérées de manière participative. Certaines de ces associations sont actives dans la formation (alphabétisation, insertion socioprofessionnelle) et d’autres entendent mener une action globale sur un territoire, visant à recréer des liens entre tous ses habitants par des actions et activités très diverses. Pour ce faire, les compétences de chacun – surtout des plus précarisés –, le lien social, la citoyenneté et la mise en valeur des ressources et des solidarités locales sont privilégiées.

Dans ces associations, différents projets voient le jour, comme des ateliers créatifs, des potagers partagés, des groupes de défense du droit au logement, des espaces d’échanges de savoirs et de services, des activités intergénérationnelles ou des initiatives économiques de valorisation des objets de seconde main.

Initiatives de Transition

Le mouvement de la Transition (3) est né en Grande-Bretagne en 2006 dans la petite ville de Totnes. C’est Rob Hopkins, enseignant en permaculture (4), qui y lance la première ville en Transition. Rob Hopkins part d’un double constat : les énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) sur lesquelles est bâtie notre civilisation arrivent à épuisement (5) et les changements climatiques vont affecter profondément notre environnement et donc notre style de vie. Pour Rob Hopkins, il s’agit donc de changer de modèle de société au plus vite et de construire de nouveaux modes de vie moins dépendants du pétrole et plus respectueux de l’environnement, source de toute prospérité. En lançant Transition Town Totnes (Totnes Ville en Transition), Rob Hopkins et quelques- uns de ses concitoyens lancent donc concrètement un ensemble de projets : des potagers individuels et collectifs, des groupes d’achat en commun, une monnaie locale, un programme d’économie d’énergie dans les ménages, un groupe de cyclistes au quotidien, un atelier de réparation de vélos, de
l’habitat partagé ou encore le développement d’un projet d’éolienne.

Depuis l’expérience pionnière de Rob Hopkins à Totnes, les « Initiatives de Transition », ou « groupes de Transition » ou encore « villes et villages en Transition », se sont multipliés un peu partout dans le monde. Aujourd’hui, il y aurait environ 1200 initiatives dans plus de 45 pays, connectées au réseau de la Transition (Transition Network). On estime même qu’avec les initiatives pas encore inscrites, il y aurait plus de 3000 groupes de Transition à travers le monde (6) !

On compte environ 80 villes et villages en Transition (7) en Belgique. Tout en s’inspirant des réalisations d’autres groupes, chacune de ces initiatives se développe de manière indépendante, en fonction du contexte local et des ressources disponibles, mais aussi des compétences et des motivations des personnes qui portent les projets.

À chaque fois, ces initiatives sont fondées sur une vision positive de l’avenir, sur la volonté de retrouver un bon degré d’autonomie par la relocalisation, sur la volonté de restaurer la convivialité par l’intensification des liens sociaux et sur le développement des compétences de chacun. Si le modèle de Rob Hopkins offre une base de travail, il n’y a pas de réponse toute faite, et toute initiative de Transition s’inscrit dans une philosophie qui reconnaît les réalisations portées par d’autres.

Quand chacun innove dans son coin…

Certains projets portés par des associations de lutte contre la pauvreté et par des groupes de Transition se ressemblent beaucoup. Par exemple, la dynamique participative et la forme que prennent les potagers partagés urbains lancés et entretenus par une association de quartier ou par une Initiative en Transition sont similaires ! Le profane n’y voit, en effet, aucune différence. Il en va de même pour les projets d’ateliers de réparation, pour les boutiques de seconde main ou pour les actions de promotion des circuits courts et de l’alimentation saine et locale. Et pourtant, aujourd’hui, associations et groupes de Transition collaborent très peu, quand, le plus souvent, ils n’ignorent pas jusqu’à l’existence de l’autre. Qu’est-ce qui peut donc bien éloigner le monde de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale de celui de la Transition ?

Certains acteurs de l’associatif clament de manière désabusée que les Initiatives de Transition, c’est bien, mais que ce n’est pas neuf ! On entend même : « appelez ça comme vous voulez, mais nous avec nos associations, on fait déjà ça depuis 40 ans ! ». Pourtant, il y a bien de grandes différences dans l’approche. Et ces différences nous en apprennent beaucoup sur les obstacles culturels qui peuvent entraver la rencontre entre actions de lutte contre la pauvreté et initiatives de Transition.

Simplicité choisie, pauvreté subie…

Avant tout, et même si les Initiatives de Transition sont soucieuses de créer du lien social et de mieux répartir les richesses, elles naissent au départ d’un constat environnemental, tandis que les associations de lutte contre la pauvreté ont pour origine des problèmes socio-économiques individuels et collectifs.

Ensuite, ces Initiatives sont portées par des citoyens issus de la classe moyenne, le plus souvent hautement diplômés, sensibilisés aux problèmes de société et qui font le choix d’abandonner un mode de vie jugé trop matérialiste et consumériste. Les militants de la Transition ne viennent pas des milieux défavorisés et ont le « loisir » de s’inquiéter de la santé de notre environnement. Ils prennent le chemin de la simplicité volontaire.

Dans les associations de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, les plus précaires et ceux les accompagnent subissent la pauvreté. La simplicité choisie par les uns peut donc en heurter d’autres, qui endurent les privations au quotidien (8). Celui qui abandonne sa voiture pour devenir cycliste au quotidien ne vit pas sa condition de cycliste dans le même état d’esprit que celui qui n’a jamais pu s’acheter une voiture.

La précarité ou l’aisance financière change aussi l’horizon temporel des acteurs des deux mondes. Tandis que les instigateurs de la Transition agissent au quotidien, mais dans une perspective de moyen et de long terme, les plus précaires doivent résoudre leurs problèmes au quotidien, ce qui les empêche de se préoccuper d’un avenir plus lointain. La lutte contre la pauvreté se joue dans l’immédiateté, alors que la transition échafaude ses projets sur 10, 15 voire 30 ans.

Outre ces constats, les acteurs du tissu associatif relèvent un autre obstacle culturel, résultat de ces privations subies au quotidien. La plupart des personnes « pauvres » aspirent à consommer plus, pour satisfaire leurs besoins vitaux, mais aussi comme moyen de s’intégrer dans notre société où l’on est reconnu par la possession d’objets, reflets du statut social. Ainsi, à l’opposé des acteurs de la Transition, se développe chez eux un besoin de consommer pour exister. La sobriété joyeuse défendue par les groupes en Transition ne fait pas rêver ceux qui n’ont pas grand-chose.
A contrario, les adeptes de la transition ou de la simplicité volontaire tendent à se défaire de ces biens ou à ne pas les acheter. Pour eux, c’est le « consommer moins » qui est source de bien-être et de reconnaissance sociale.

Transition, isolement social et stigmatisation

La pauvreté et l’isolement social qu’elle engendre tendent à miner la confiance en soi. Sortir de chez soi, participer à un projet, donner son avis et prendre des initiatives, c’est bien souvent un défi pour les personnes qui vivent dans la pauvreté. Le faire dans une association où l’on rencontre des personnes qui vivent le même type de situation, c’est déjà une victoire. Mais sortir de ce cercle pour se joindre à des personnes issues de la classe moyenne, qui affichent une certaine aisance relationnelle, s’expriment plus facilement, maîtrisent le pourquoi et le comment… c’est encore beaucoup plus difficile. Et, même si le contact se passe bien, il reste le défi de la démocratie interne : dans les initiatives de transition, on veille à ce que la parole circule, à ce que les décisions se prennent ensemble, à ce que tel ou tel ne prenne pas le pouvoir, même avec les meilleures intentions. Or, comment organiser cette démocratie entre des personnes si différentes, quand les bagages culturel, linguistique, relationnel sont parfois si éloignés ? Pas facile non plus de dépasser les préjugés réciproques pour arriver à un vrai dialogue et à un vrai partage du pouvoir de décision.

L’isolement social induit par la pauvreté et le manque de confiance en soi constituent donc de grosses barrières à la mixité des initiatives.

Freins au changement

Les Initiatives de Transition font peur à certaines associations. Par exemple à celles qui existent depuis longtemps et ont trouvé leur vitesse de croisière, leurs habitudes de fonctionnement, etc. De manière générale, ces associations peuvent éprouver certaines difficultés à se lancer dans de nouveaux projets, avec de nouveaux partenaires comme ceux des initiatives de Transition.

D’autres acteurs de l’associatif sont sceptiques face à la Transition. Dans ce cas, c’est plutôt la lassitude qui parle. Après des années à lutter avec peu de moyens contre les mêmes problèmes qui reviennent sans cesse, la motivation décline. Et quand, désenchantés, les travailleurs sociaux ne croient plus au changement, c’est le moteur qui cale, entend-on !

Issu de l’économie non marchande et rendant des services d’intérêt public, le tissu associatif vit de dons et de subsides. Mais ces dernières années, les enveloppes publiques allouées à la solidarité rapetissent. Pour survivre, chaque association se bat pour « ses » subsides. Cela consomme une partie non négligeable de l’énergie et du temps de travail disponibles, et cela peut faire naître de la concurrence entre associations et nuire à la poursuite des objectifs fondamentaux des projets. Ce combat pour la survie des associations renforce le morcellement des initiatives.

Tenter de jeter des ponts entre associations et groupes de Transition c’est, selon certains, du temps et de l’énergie gaspillés. Et si les groupes de Transition cherchent eux aussi à capter une partie des subsides publics, ils pourraient même être considérés comme une menace pour les associations.
De nombreux acteurs de l’associatif se plaignent donc de la précarité dans laquelle les dispositions politiques font vivre leurs structures et de la charge de travail administratif qu’ils doivent accomplir simplement pour pouvoir continuer à faire vivre leur association. Pour beaucoup, le monde politique pourrait faciliter les choses et inciter les coopérations et rapprochements avec les Initiatives de Transition. Ils déplorent que les décisions politiques n’aillent pas dans ce sens aujourd’hui.

Pas si éloignés que ça…

« Le Pré des Maclottes » (Liège) : un potager qui implique des élèves de l’enseignement professionnel, des habitants du quartier et des patients de l’hôpital psychiatrique voisin. Lutte contre l’excusion sociale ou transition ? © Le Pré des Maclottes

Malgré l’existence de nombreux obstacles à la mixité sociale des alternatives, la collaboration entre actions de lutte contre la pauvreté et Initiatives en Transition semble intéressante tant les thématiques travaillées, les objectifs fixés et les dynamiques à l’œuvre paraissent comparables et complémentaires.
En effet, beaucoup de thématiques travaillées sont les mêmes. Ce sont celles qui concernent les besoins fondamentaux de toute communauté humaine, comme l’accès à de l’énergie propre et bon marché, à une l’alimentation saine et équilibrée, à un lieu de vie convivial et adapté, à des moyens de transport commodes et à la citoyenneté, par exemple.

D’un côté comme de l’autre, l’objectif est le même : expérimenter de nouvelles manières de vivre ensemble, plus respectueuses de l’être humain, des forces et des faiblesses de chacun, plus solidaires, plus juste socialement, plus équitables économiquement et écologiquement plus viables.
Et, nous l’avons déjà souligné, pour les actions de lutte contre la pauvreté comme pour les Initiatives de Transition, ce qui est au cœur de la dynamique des projets est la valorisation des compétences de chacun et des ressources disponibles localement, l’importance des liens sociaux et la convivialité. Ici, pour les militants de la Transition, il s’agit de restaurer la résilience, ou autonomie, des communautés et de permettre à chacun de développer les connaissances et compétences qui rendent indépendant d’un système économique non durable. Pour les acteurs de la lutte contre la pauvreté, il s’agit de faire prendre conscience aux plus fragiles que chacun a des compétences et des qualités à valoriser, et que peu importent les diplômes et les statuts sociaux, c’est en œuvrant solidairement à son émancipation et à celle de la communauté que l’on s’affranchit de la précarité.

Des deux côtés, l’action se veut locale mais dans le cadre d’un changement plus global de la société. L’échange et la gratuité (9) sont souvent valorisés, tout comme l’importance de l’expression artistique et de la culture comme outil de résistance, de convivialité et comme instrument économique, social et politique.

Enfin, du côté de la lutte contre la pauvreté comme de celui des Initiatives en Transition, les acteurs sont convaincus que les réussites d’un petit groupe peuvent rayonner très loin et qu’en outre, celles-ci participent au changement des mentalités et des représentations qu’ont la plus part des gens de ce qu’est la réussite sociale.

Pour construire la collaboration

Au regard de ce qui précède, quelles pistes sont possibles pour une éventuelle collaboration entre les actions de lutte contre la pauvreté et les Initiatives de Transition, ou du moins, pour une plus grande mixité sociale des alternatives ?

Le point fort du mouvement des Initiatives de Transition, c’est leur vision positive. Loin des constats dramatiques et déprimants assénés par les écologistes depuis plus de 30 ans, les groupes en Transition consacrent leur énergie à la construction d’une vie en société telle qu’ils voudraient qu’elle soit. Ce passage du constat négatif à la réalisation d’un projet positif est une grande force. Même si les associations de lutte contre la pauvreté agissent dans la même logique, elles pourraient profiter de cet élan positif, de cette nouvelle énergie.

Le point fort des associations de lutte contre la pauvreté, c’est la profondeur concrète des réponses qu’elles apportent aux crises en valorisant les compétences de personnes exclues par le système. Les Initiatives de Transition ont tout à y gagner si elles ne veulent pas prendre le risque d’être coupées d’une certaine réalité socio-économique et de n’apporter de réponses qu’aux problèmes de ceux qui en ont le moins. Dans une collaboration, les associations trouveraient de nouvelles idées et de nouvelles ressources, tandis que les groupes de Transition gagneraient une meilleure représentation des réalités socio-économiques, de la légitimité et peut-être de nouveaux militants désireux de valoriser leurs compétences ignorées par la société.
Pour ce faire, les Initiatives en Transition devraient rendre leur discours plus accessible. Souvent trop conceptuel, il en devient excluant. De plus, il faudrait mieux expliquer les convergences entre les préoccupations écologiques et économiques puisqu’elles sont irrémédiablement liées et que, la plupart du temps, les solutions apportées dans la cadre de la Transition permettent de réaliser des économies. Ajoutons sur ce point que, face au manque de moyens, les innovations peu coûteuses développées par les initiatives de Transition pourraient inspirer les associations.

Ensuite, le discours sur la Transition devrait être plus transversal et politisé. Ses militants devraient mieux expliquer que la simplicité volontaire n’est pas « jouer aux pauvres ». Après tout, si la simplicité volontaire n’était pas accompagnée de revendications politiques, elle ne resterait qu’une mode, une source d’autosatisfaction (10). Par contre, quand elle est accompagnée d’un contenu politique, d’un nouveau projet de société qui combine justice socio-économique et prospérité partagée sans la dictature de la croissance du PIB, alors elle peut être comprise par les associations et par les personnes précarisées, qui ont tout à y gagner.

Enfin, les groupes en Transition devraient être plus connectés à la vie des quartiers et aux projets déjà existants. L’associatif, de son côté, devrait encore travailler sa relation du local au global. De manière plus générale, les acteurs de l’associatif souhaiteraient également que le système éducatif inculque une autre conception de ce qu’est la réussite sociale, aujourd’hui comprise comme trop matérialiste.

Pour décloisonner les actions, pourquoi ne pas se faire connaître dans les autres cercles et milieux? Les acteurs de l’associatif pensent à des événements festifs et culturels mixtes en petits comités dans les associations et dans les quartiers. Cela peut aller d’une tasse de café à un repas, ou prendre la forme de n’importe quelle activité pourvu que ce soit un moment partagé entre associations et groupes de Transition.

Pourquoi ne pas créer un outil qui collecterait les attentes et les ressources de chacun pour mettre en relation des actions et initiatives existantes et complémentaires ? Cela pourrait prendre la forme d’un outil informatique, d’un guichet, d’un lieu ou de rencontres. Pourquoi ne pas lancer un groupe de travail consacré à cette démarche dans les Initiatives en Transition ou dans les associations de lutte contre la pauvreté ?

Quoi qu’il en soit, il n’y aura de véritable coopération que si associations et groupes de Transition se traitent en égaux et œuvrent dans le respect des spécificités de l’autre et dans la réciprocité.

Pour conclure, rappelons que, pour la plupart des acteurs de l’associatif, l’important est construire des alternatives qui vont dans le bon sens, peu importe que l’on appelle ça « lutte contre la pauvreté » ou « Transition » et que l’enjeu principal est celui de la mixité sociale pour que les initiatives développées soient bénéfiques au plus grand nombre.

Jean-Yves Buron
Analyse publiée en septembre 2014 par Vivre Ensemble Education

(1) Un atelier de réflexion tenu lors des journées d’automne de Vivre Ensemble en octobre 2013 et une après-midi de réflexion regroupant 33 associations de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, à Liège, le 15 novembre 2013. Merci à Bernadette Hochstenbach, Brigitte Springuel et Henri Roberti pour leur collaboration.
(2) Voir l’analyse de Jean-Paul DAVREUX, Culture en Transition : changer maintenant et ensemble, publiée par Vivre Ensemble en 2011, http://www.vivre-ensemble.be/IMG/pdf/2011-14_transition.pdf
(3) Sur la transition, voir Rob HOPKINS : The Transition Handbook: from oil dependency to local resilience, publié en français par Silence/Ecosociété en 2010 sous le titre Manuel de Transition, de la dépendance au pétrole à la résilience local. Voir aussi les articles publiés par « Barricade » : http://www.barricade.be (Liège) : Christian JONET « Introduction à la Transition Economique et Ecologique » ainsi que Pablo SERVIGNE « La Transition, histoire d’une idée ». Voir aussi le bimestriel IMAGINE demain le monde, n° 83, jan/fév.2011.
(4) Méthode d’agriculture globale et écologique dirigée par une éthique.
(5) Cas emblématique du « pic pétrolier ».
(6) Voir : http://www.reseautransition.be/les-initiatives/
(7) Ville ou village en transition : cette appellation signifie que, dans ces communes, un ou des groupes met(tent) en place des initiatives de transition. C’est donc une initiative avant tout citoyenne, et non politique.
(8) Voir l’analyse d’Isabelle FRANCK, Pauvreté subie, simplicité choisie : à la recherche d’un nouveau vivre ensemble, publiée par Vivre Ensemble en 2010, http://www.vivre-ensemble.be/IMG/pdf/2010-04_simplicite-sobriete.pdf
(9) Rappelons que la gratuité, c’est la valeur débarrassée du prix, pas nécessairement du coût.
(10) Voir l’analyse d’Isabelle FRANCK, Pauvreté subie, simplicité choisie : à la recherche d’un nouveau vivre ensemble, publiée par Vivre Ensemble en 2010, page 4, http://www.vivre-ensemble.be/IMG/pdf/2010- 04_simplicite-sobriete.pdf

Photo 1 : Des enfants dans le potager de l’asbl Ste- Walburge (Liège) © Vivre Ensemble

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