La Stratégie wallonne de développement durable est un des textes centraux de la Déclaration de politique régionale. Elle se découpe en 4 grands chapitres :
1/ une vision à long terme (2050) de l’avenir souhaité pour la Wallonie
2/ un diagnostic des acquis et défis
3/ des objectifs à court et moyen terme
4/ un plan d’actions
Ce texte est actuellement au stade de projet. En 2015, il a été approuvé en première lecture par le Gouvernement wallon. Il doit donc encore être adopté définitivement par le Gouvernement wallon et le Parlement wallon.
Avant cela, et afin d’intégrer l’intervention citoyenne au débat politique, une consultation populaire a été lancée par le Ministre de l’Environnement et du Développement durable, Carlo Di Antonio. L’idée est de proposer aux citoyens et aux organismes de s’exprimer au sujet des chapitres 1 et 4, à savoir la vision à long terme et le plan d’actions.
Le plan d’actions, précisément, met en avant une centaine d’actions concrètes en matière d’alimentation, d’énergie et de ressources, avec l’autonomie comme idée centrale. Des actions transversales sont également proposées en matière d’information et sensibilisation, d’éducation et recherche, de responsabilité sociétale des organisations privées et publiques, de marchés publics durables et d’implication au niveau international.
« Notre volonté est de concerter largement les citoyens, que ce soit une politique d’adhésion, souligne le Ministre de l’Environnement et du Développement durable, Carlo Di Antonio. Le texte peut donc être très différent de celui qui est proposé actuellement. » « Mais ne nous remettez pas des commentaires de dix pages », tempère l’administration, qui ne semble pas en mesure de pouvoir analyser de trop copieuses réponses. Pour l’heure, la méthode de sélection des avis reste d’ailleurs encore floue.
Pour participer à cette consultation, il faut obligatoirement passer par internet. Il faut également s’atteler à la lecture du texte, à savoir 60 pages en tout, mais – rassurez-vous un peu – seulement une bonne vingtaine pour les points concernés par la consultation. Si le contenu est relativement accessible, tentant l’effort de vulgarisation, les non initiés au jargon et aux enjeux du développement durable risquent de ne pas s’y plonger aisément… voire pas du tout. Cette consultation demeure cependant une belle opportunité de faire entendre son point de vue.
Parallèlement à la consultation, citoyens et associations ont aussi la possibilité de partager des engagements et projets déjà en place ou à venir en matière de développement durable. Un formulaire permet en effet de décrire des « projets innovants, exemplatifs, participatifs qui contribuent à améliorer la qualité de vie des générations présentes et futures ».