L’école prise d’assaut
Publié le Mardi 31 août 2021 | Commentaires fermésLes EdTech (les nouvelles technologies de l’éducation) ont le vent en poupe, merci l’ami covid. Elles font le siège de l’école.
Pour quoi faire et à quel prix ?
Les EdTech (les nouvelles technologies de l’éducation) ont le vent en poupe, merci l’ami covid. Elles font le siège de l’école.
Pour quoi faire et à quel prix ?
Les conflits se multiplient en milieu rural entre les nouveaux habitants venus des villes et le monde agricole. Les premiers découvrent un environnement pas si calme, dont les bruits et les odeurs sont parfois vécus comme des nuisances. Le second s’estime incompris et peu respecté. Le confinement a un peu plus abîmé cette cohabitation en péril. Un problème dont certains politiques ont décidé de se saisir.
Trois cents soixante-cinq jours que nos vies, professionnelles et privées, se sont vues chamboulées. Faire de l’éducation à l’environnement à distance, dans l’incertitude, mène-t-il à l’épuisement ? Comment garder le cap ? Le Réseau Idée (Information et Diffusion en éducation à l’environnement) a interrogé Vincent Wattelet. Eco-psychologue, actif dans plusieurs mouvements liés à la transition intérieure, il a également accompagné de nombreuses associations dans leurs dynamiques et leur gouvernance.
Comme elles semblent loin ces images de migrants entassés au Parc Maximilien, en plein cœur de Bruxelles : les premières datent d’il y a cinq ans. Pourtant, aujourd’hui, le sort des candidats à l’exil ne s’est pas amélioré, entre Brexit, Covid, crise européenne de l’accueil, etc. Y a-t-il une lueur d’espoir pour eux ?
Anouck Barthelemy est formatrice au sein de l’association liégeoise Education Environnement. Au cours de ses formations, elle croise philosophie et rapport à la nature. En pleine crise Covid-19, elle laisse gambader son regard sur les discours effondristes, soulignant la nécessité d’aborder les crises environnementales avec les publics rencontrés en animation et en formation. Pour elle, « le récit qui est à changer est le récit du rapport de l’Homme au vivant ».
Comment émerger différents, après cette longue mise en veille ? Les dirigeants oseront-ils encore proposer les vieilles recettes de l’austérité, celles qui ont précipité de plus en plus de personnes dans la précarité ? Deux options se présenteront sans doute et certains les pensent aujourd’hui : le totalitarisme ou l’accentuation (le retour) aux solidarités, à la proximité, au local. Il faudra se mobiliser, agir, se positionner, raffermir les ventres mous ; ceux qui ne crient pas encore « famine » étaient loin d’imaginer que le système qu’ils soutenaient avec confiance, se retournerait contre eux, un jour ou l’autre…