Chacun sa part
Publié le Vendredi 14 juin 2019 | Commentaires fermésComment les sciences humaines et sociales peuvent favoriser la circulation d’une idéologie volontariste aliénante qui culpabilise les individus… Ou contribuer à sa déconstruction.
Comment les sciences humaines et sociales peuvent favoriser la circulation d’une idéologie volontariste aliénante qui culpabilise les individus… Ou contribuer à sa déconstruction.
Initiateur du mouvement de la Transition, Rob Hopkins a le don de raconter des histoires qui transportent, de rapporter des projets enchanteurs venus d’ailleurs, de partager des récits positifs. Lors d’une récente conférence en Belgique, il a livré un véritable plaidoyer pour l’imagination. Pour « voir les choses autrement », entre citoyen·nes, à l’école, dans l’espace public, en entreprise, dans le monde politique.
Le monde est en train de basculer. Pour ceux qui partagent cette évidence, il est indispensable d’échanger des vécus, des horizons, des pratiques, des idées, des récits et même des émotions. Les regards portés sur les grandes ruptures en cours peuvent être variés, voire contradictoires, car l’avenir est plus que jamais incertain. Cette rubrique explore comment les choses sont en train de changer. Deuxième volet : « Les océans s’élèvent, nous aussi », indique une pancarte aperçue lors des manifestations d’élèves pour le climat. Les générations futures prennent les choses en main !
En dix ans, près de 1200 recours en justice en lien avec le climat ont été déposés devant les tribunaux à travers le monde. Face à une situation catastrophique et des politiques apathiques, le pouvoir judiciaire peut-il faire sonner le réveil ?
« L’écologie et la justice climatique sont les deux enjeux les plus importants auxquels fait face notre génération. » Depuis plusieurs semaines, Antoine, 17 ans, prend part à la mobilisation des jeunes pour le climat. Il nous en parle et appelle à la participation de toutes et tous ce vendredi 15 mars lors de la marche mondiale pour le futur.
Professeur de droit international à l’UCL et actif sur la scène mondiale en matière de droit à l’alimentation durable, Olivier De Schutter sillonne salles de conférences et estrades universitaires pour rendre compte de l’état du monde. Ce lanceur d’alerte partage son combat pour tenter de faire bouger les lignes. Un combat résolument nourri par l’action.
Pointant l’école d’aujourd’hui comme zone de « non-citoyenneté » et partant des contraintes et difficultés de terrain, cet ouvrage tente d’apporter des réponses concrètes pour tendre vers une école citoyenne. A mettre entre les mains des acteurs et actrices du monde scolaire, qui souhaitent sans plus attendre réinventer l’école.
La commune de Forest, le croiriez-vous, ne comptait qu’un seul magasin bio sans aucun produit frais, ni produits en vrac ! Contrairement à sa voisine plus « bobo » de Saint-Gilles qui en est saturée… Manquait donc un vrai lieu de vie dans cette jolie commune jeune et verte. La coopérative Bloum veut proposer une alternative aux amateurs de bio et de local. Rencontre avec Christine Stanczyk, cheville ouvrière du projet.
« Les ressources constituent le moteur de toute société humaine. Elles constituent même la base de toute vie possible. De la même manière que les êtres humains ne peuvent garantir leur subsistance sans, au minimum, un toit pour s’abriter, des vêtements pour se couvrir et de la nourriture pour s’alimenter, les sociétés ont besoin d’être « alimentées » par des composants issus de la nature pour assurer une vie digne aux êtres humains qui les composent et une certaine stabilité sociale et politique nécessaire à la paix.
Pour Anouck Barthelemy, formatrice à Education Environnement, la philosophie est « un merveilleux outil de sensibilisation à l’environnement mais aussi de découverte de nous-mêmes et de nos propres valeurs ». Elle nous en parle.