L’école prise d’assaut
Publié le Mardi 31 août 2021 | Commentaires fermésLes EdTech (les nouvelles technologies de l’éducation) ont le vent en poupe, merci l’ami covid. Elles font le siège de l’école.
Pour quoi faire et à quel prix ?
Les EdTech (les nouvelles technologies de l’éducation) ont le vent en poupe, merci l’ami covid. Elles font le siège de l’école.
Pour quoi faire et à quel prix ?
Ces 20 dernières années, le numérique s’est progressivement imposé dans nos vies. Incarnation du progrès dans l’esprit d’une large majorité, il serait une clé essentielle dans la lutte contre le réchauffement climatique. Il apparaît ainsi dans les stratégies politiques comme une évidence. Pourtant, le numérique a une empreinte écologique lourde et croissante. Nos sociétés seraient-elles en passe de commettre l’erreur du siècle ?
Le monde est en train de basculer. Pour ceux qui partagent cette évidence, il est indispensable d’échanger des vécus, des horizons, des pratiques, des idées, des récits et même des émotions. Les regards portés sur les grandes ruptures en cours peuvent être variés voire contradictoires, car l’avenir est plus que jamais incertain. Cette rubrique explore comment les choses sont en train de changer.
Cinquième volet : n’assiste-t-on pas à une déprime généralisée, parmi les climatologues et les citoyens ? Que retirer de l’accusation qui est faite aux militants écologistes de prêcher l’apocalypse ?
Construire avec et non pour est au cœur de tous les projets de la petite association Fabrik qui tire parti des compétences et des parcours diversifiés de ses travailleurs pour mener des actions qui questionnent le rapport à la ville, à la nature et aux communs.
La « fracture numérique », terme relativement récent, rassemble les inégalités liées aux nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Inégalités sources d’exclusion sociale pour les personnes qui ne peuvent accéder et contribuer à l’information et aux réseaux. C’était le sujet d’une conférence-débat proposée au grand-public par la Commission des aînées de l’ACRF-Femmes en milieu rural.
« Smartphones, internet, biotechnologies, robotique, microchirurgies : il n’est plus seulement question de transformer le monde ou nos conditions de vie, mais l’être humain lui-même. Quels sont les impacts et les enjeux des nouvelles technologies ? L’homme de demain sera-t-il « augmenté », doté de capacités supérieures et d’un cerveau hybride, ou bien diminué, privé de ce qui donne du sens à notre vie : la fragilité et la mortalité ? »
« Les ressources constituent le moteur de toute société humaine. Elles constituent même la base de toute vie possible. De la même manière que les êtres humains ne peuvent garantir leur subsistance sans, au minimum, un toit pour s’abriter, des vêtements pour se couvrir et de la nourriture pour s’alimenter, les sociétés ont besoin d’être « alimentées » par des composants issus de la nature pour assurer une vie digne aux êtres humains qui les composent et une certaine stabilité sociale et politique nécessaire à la paix.
« Nos sociétés occidentales vivent dans le culte de l’urgence, du toujours plus, plus vite, plus rentable. Ce rythme effréné a des conséquences délétères et irréversibles sur la biosphère. Le pendant de cette accélération inquiétante est un inéluctable épuisement : de la planète, de ses ressources naturelles, et des humains.
Face à l’emballement du monde, pour les Amis de la Terre, une première chose à faire est d’extraire notre quotidien de cette frénésie et d’ancrer nos actions dans la manière dont nous voulons, aujourd’hui, habiter le monde. Cette revue est une invitation à une sortie radicale de cette course à l’abîme. À l’instar de celles et ceux qui explorent de nouvelles manières de se rapporter au temps, elle est une invitation à reprendre le pouvoir sur nos existences, individuelles et collectives. Et à nous donner le temps de le faire, ici et maintenant. »
« Depuis les domaines du digital et de la biologie moléculaire, on nous annonce que les différences entre le vivant et la machine, entre l’intelligence artificielle et l’intelligence animale, entre la vie artificielle et la vie tout court, seraient sur le point de s’effacer : tous les mécanismes biologiques pourraient enfin être révélés, modélisés, dépassés. » Dans cet essai, le philosophe et psychanalyste, Miguel Benasayag dénonce un monde digital qui fait fi des singularités propres au monde du vivant et de la culture. « En assimilant les processus du vivant aux processus digitaux, en assénant que tout est information, on ignore, et surtout on écrase des dimensions du vivant et de la culture qui ne sont pas réductibles en unités élémentaires d’information. »
Le pollution électromagnétique était au cœur d’une journée de réflexion organisée par Inter-Environnement Bruxelles (IEB). L’occasion de croiser les regards autour d’un sujet complexe et, souvent, clivant. Petit détour du côté des luttes et mobilisations citoyennes, celles de Bruxelles grONDES et de l’Association pour la Reconnaissance de l’Electro Hyper Sensibilité.